• Bangkok → Phitsanulok

    Bangkok → Phitsanulok

    Lever 6H30 pour prendre l'express de Chiang Mai de 8H30 (les touristes prennent le train de nuit) ; attention, il n'a d'express que le nom.

    Petit-déjeuner à la gare. Une soupe de nouilles. Vraiment mauvaise, fade avec plein de céleri. Pas réussi à la finir.

    Le train sort de Bangkok en une heure environ, en roulant au pas.

    J'aime prendre le train, mais particulièrement en Thaïlande, c'est un bon moyen pour discuter avec les Thaïs, c'est long et lent, ils ont toujours des quantités incroyables de bouffe avec eux.

    Dans cet express, il n'y a pas de 3e classe, le wagon où on se retrouve avec paysans, chèvres et poulets. Dommage, c'est toujours très drôle d'essayer d'acheter un billet de 3e classe ; d'habitude le farang n'y arrive pas... Ce genre de wagons donne une très mauvaise image du pays doivent penser les autorités. A moins que la troisième classe n'existe plus, au nom du progrès...

    Dire que l'express est vétuste est un euphémisme, il klaxonne à tout bout de champ pour signaler son passage.

    11h00 – Les premières collines de Thaïlande apparaissent ; hérons sur le bord de la voie ferrée, dans les rizières. Impossible de faire des photos, ciel voilé, vitre dégueue.

    11h30 – énorme Bouddha doré à flanc de colline (20 mètres de haut environ).

    11h35 – autre énorme Bouddha à flanc de colline. Peint en blanc, casque de cheveux noirs.

    12h00 – Les trains thaïs c'est comme dans les avions A380 d'Emirates, ils vous servent à boire et à manger (compris dans le prix du billet). Good timing, j'étais mort de faim. Cela dit, Emirates, c'est meilleur...

    12h07 – Épouvantails dans les champs, d'un genre particulier : une aile de héron tranchée attachée à un haut bâton (2m). Si vous êtes défenseur de la cause animale, évitez l'Asie du sud-est...

    12h10 – la végétation change, la brousse asiatique et ses petits arbustes font place à quelques forêts. Beaucoup d'eau dans ce coin de Thaïlande : rizières, champs de lotus, maisons sur pilotis. Hors rizières, la culture sur brûlis est de mise, l'air est saturé de fumée.

    Arrêt à Phitsanulok à 13h40 (avec seulement vingt minute de retard, malgré le Shutdown) – une petite ville (a priori sans charme, ravagée par un immense incendie en 1957). Un patelin que je connais bien, c'est là que j'ai écrit La Voie du sabre (version roman) cloué une dizaine de jours dans un lit par ma première hernie discale. De cette ville, part entre autres la route pour Sukhothai et Tak. Je garde un bon souvenir de mon séjour à Sukhothai. Je ne me suis jamais arrêté à Tak (j'y suis cependant passé cinq ou six fois).

    (La région de Tak est pour le moment la région d'origine de Dragon, c'est ce que j'ai repéré en fouinant sur internet, mais j'avais été aussi très impressionné par la jungle dense du côté de Mae Sariang, sur la route de Mae Hong Son...)

    Bangkok → Phitsanulok