• Dragon... I'm comin'

    Lever à 8h00 heure locale (2 heure du matin en France) – aucun jetlag.

    Retour en Thaïlande pour la première fois depuis juin 2005. Une Thaïlande en état d'urgence (énorme sitting à Sukkhumvit alors que je sors du métro, le leader de la contestation donne un grand discours retransmis sur des écrans géants, les gens sont calmes, applaudissent et ont dressé des tentes tout le long de la grande artère commerciale). Comme d'habitude en Thaïlande il y a de la bouffe à vendre partout.

    De tous les pays étrangers où je suis allé, la Thaïlande est sans aucune doute un de ceux que j'ai le plus visité – onze séjours depuis 2001 (si je me fie aux visas dans mes deux derniers passeports).

    Ce qui me frappe le plus, c'est le sentiment de retourner chez soi, alors que justement je suis tellement loin de chez moi (15h25 de vol en comptant l'escale à Dubaï). Ce sentiment que je peux me promener dans la ville, prendre le métro ou le bus sans avoir besoin d'un guide touristique. Les formules de politesse qui reviennent. En huit ans, les prix ont à peine bougé, un hôtel à 900-1000 bahts (25 euros environ) en coûte 1100. C'est très cher pour la Thaïlande, mais c'est l'effet « capitale ». Dès qu'on s'éloigne de Bangkok, les prix baissent.

    Je n'ai pas relu « Dragon » depuis un bonne dizaine de jours, trop occupé par les préparatifs de mon voyage (enfin tout les trucs à faire avant de « pouvoir partir »), et j'ai changé mes plans, je voulais d'abord faire mes repérages au nord-ouest du pays et finir par Bangkok, mais la ville semble calme, je vais en profiter alors que les élections du 2 février approchent, là ça risque de chauffer nettement plus. Aujourd'hui, je sais où je dois aller : le quartier du Parc Lumphini pour y repérer le grand hôtel international où aura lieu la rencontre entre Tann, le général Prachya Wongkrachang et Sawinee Kaewphet (en même temps le Marriott de Sukkhumvit serait pas mal). Même quartier, pour décrire les lieux du premier  « massacre », en marge du célèbre quartier chaud de Patpong. Et enfin Nana Plaza, sans doute ce soir, où travaille le lieutenant Tannhaüser « Tann » Ruedpokanon.

    Je vais aussi essayer de passer au grand centre commercial de Silom spécialisé en électronique pour acheter quelques DVD de polar thaïlandais sous-titrés en anglais.

    Pas sûr de réussir à faire tout ça dans la journée, surtout si je veux écrire.

    Thomas Day