• Mae Salit (29/1 → 30/1)

    Pas beaucoup dormi...

    Une bonne partie de la nuit, des bateaux ont « traffiqué » sur le fleuve entre la Thaïlande et la Birmanie ; ça a commencé vers 3H00 et ça m'a réveillé. Il faisait alors un froid de gueux, vite le pantalon et la veste. Vers cinq heures, alors que je commençais à me rendormir (habillé pour Courchevel à la même époque), les coqs ont commencé à chanter (une bonne heure avant le lever du soleil, je vous raconte pas les envies de coq au vin – même au petit-dèj, j'aurais fait un effort) et il s'est mis à pleuvoir. En fait non, c'est la rosée de la nuit accumulée sur les feuilles des arbres qui perdait son combat contre la gravité.

    Ploc, ploc, ploc.

    Je suis sorti sur la terrasse regarder la jungle s'éveiller doucement. Odeurs de feu de bois, de terre mouillée, chants d'oiseaux.

    J'ai installé l'ordinateur (au sec) et j'ai un peu écrit. J'aurais volontiers donné un tiers de mon âme (celui qui ne me sert jamais) pour une tasse de lapsang souchong brûlante... mais j'ai dû me contenter de ma bouteille d'eau et de ma dernière barquette de cerises séchées. Quand le soleil s'est enfin levé, une brume épaisse noyait la jungle.

     

    Mae Salit (29/1 → 30/1)