• Repérages - Silom

    On peut sans doute s'inquiéter du Shutdown, mais il a un avantage notable, en occupant les principaux carrefours de la ville, coupés à toute circulation, les anti-corruption ont prêté (le temps que ça durera) Bangkok aux piétons.

    Aujourd'hui, longue ballade à Silom où je n'ai trouvé aucun polar thaïlandais sous-titré en français (une des vendeuses a été mimi : elle m'a écrit quelques titres et l'adresse de Thepiratebay pour les downloader ; ça, c'est toute la Thaïlande : serviabilité extrême et absolument aucune notion de copyright. Elle a aussi essayé de me vendre Bangkok Dangerous avec Nicolas Cage...).

    Marche de Silom à Chinatown : ça fait les mollets.

    Repérages - Silom

    (Une des nombreuses tours en construction - beaucoup sont abandonnées avant d'avoir été achevées)

    Repérages - Silom

    (ce n'est pas le Japon, mais ça y ressemble parfois)

    Repérages - Silom

    (Un pêcheur dans la ville du péché.)

    Repérages - Silom

    (La partie de gauche qui semble effondrée est en fait une salle de bain et toilettes "typique")

    En chemin, j'ai commencé mes repérages, Patpong, ruelles glauques alentour (évidemment le matin tout est fermé, y'a pas un chat – vous pouvez féminiser l'expression, si ça vous amuse), (plus loin vers Chinatown:) quartier des joailliers avec ses petites ruelles où on trouve encore des maisons en bois (exactement ce que je cherchais pour le premier coup d'éclat de Dragon), hôtel Pullman et son improbable silhouette crantée.

    Déjeuner à Chinatown dans un restaurant pour locaux : salade d'huîtres (très épicé, à déconseiller aux âmes sensibles). J'étais sous un tableau représentant Les sept mercenaires (un machin « magnifique » impossible à prendre en photo car éclairé par un spot).

    Repérages - Silom

    Après ma marche, retour par Siam (l'hôtel où j'ai mes habitudes, le Reno hotel, est en plein Shutdown, il est quasiment impossible d'y accéder, toutes les passerelles du BTS côté MBK sont condamnées) et massage (oui oui, je sais, mais non, juste un bon massage après une longue marche et le voyage en avion).

    Les gens ont beau manifester via des sitting et des marchés improvisés (fallait y penser !) et des bars improvisés (squattés par les touristes) et des concerts, on sent quand même que c'est « tendu » : aucun flic aucun soldat dans les zones du shutdown qui ont leur propre service d'ordre, portiques et fouille à l'entrée des restaurants, magasins et métros (on se croirait à Downtown Nairobi).

    Le mot de la fin (de journée) :

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